Le 24 mai au Zénith.

fabrice a écrit:

Cool le fil !!!!!!!! merci pour tout les "gens bloggers de françois" !!! quelle frustration de ne pas avoir été là.... vous avez une photo ou vous etes tous au restau ???? hey !!! Hommes des bois, coucou à toi grand homme, tu les mets quand tes photos à toi hein ????

oui oui oui cela va venir !!! don't be afraid ! y'a toute ma tribue qui me tourne autour le samedi, enfants hommdesbois rentrer bercail + les copines, copains de notre progéniture !!! y'a de la retrouvaillle:D alors keep cool please , déja que je n'ai dormi que 3 heures cause boulot

ok ! hommes des bois, sorry. Je keep cool.

donc, pour reprendre, dans le saint des Saints nous allons et venons, bibi toujours en veillant chaaaaaarles henri, pour les t schirt commandés par Mamine.... yves38 et ses jus d'orange .... j'attrape jacqueline gouraud lui écrase 5 phalanges, m'excuse pour ma hardiesse et , pour me faire pardonner, tout en la remerciant pour sa magnifique prestation de présentatrice et pour son action générale, lui offre un verre de ce Bordeaux .. .. . ! ! !
et toujours qui téléphone , qu'il est à la voiture blablabla ... l'a qu'a attendre, chui OCCUPE

je me dirige vers François qui discute avec v lindon, et par un sublime stratagème et la complicité qui s'est établie avec yves38, ayant quitté mon tshirt ORANGE et enfilé ce qu'il restait de ma chemise du Dimanche je me fais tirer une photo, que vous verrez ....... plus tard !!!
bibi, François et Vincent .... vais peut être la mettre en avatar mais ça risque de faire pédant ! j'aime pas ça
bref on verra

hommedesbois a écrit:

donc, pour reprendre, dans le saint des Saints nous allons et venons, bibi toujours en veillant chaaaaaarles henri, pour les t schirt commandés par Mamine.... yves38 et ses jus d'orange .... j'attrape jacqueline gouraud lui écrase 5 phalanges, m'excuse pour ma hardiesse et , pour me faire pardonner, tout en la remerciant pour sa magnifique prestation de présentatrice et pour son action générale, lui offre un verre de ce Bordeaux .. .. . ! ! !
et toujours qui téléphone , qu'il est à la voiture blablabla ... l'a qu'a attendre, chui OCCUPE

Ben dis donc Hommesdesbois, tu fais comment pour arriver à tout faire : tu as 4 bras et 6 oreilles...?
Il y a de drôles de personnages dans les bois de Savoie
MERCI pour ce reportage du Zénith.... après avoir vu Cdans l'air..... je te reconnais bien là
et à bientôt... ton hyperactivité m'a fatiguée...mais j'admire ! Chapeau

hommedesbois a écrit:

je me fais tirer une photo, que vous verrez ....... plus tard !!!
bibi, François et Vincent .... vais peut être la mettre en avatar mais ça risque de faire pédant ! j'aime pas ça
bref on verra

LA PHOTO......... LA PHOTO............. LA PHOTO !

rien que pour nous rendre jaloux....

finalement, je fais dédicacer Projet d'espoir, que j'avais amené avec ......... l'espoir que François me le dédicace, ce qu'il fit avec force gentillesse, poignée de mains et petit couplet de ma part sur la Savoie qui s'adresse aux Pyrénées ....
on récupère finalement les t shirt, après avoir donné un coup de main à charger le fourgon de chaaaaaaaaaaaarles henriiiiii, qui ne veut pas ouvrir un carton neuf pour avoir la taille xl commandé par sofi , blablablablabla comme nous ne pouvns pas aller au resto, vu qu' et sont à la bagnole à faire le pied de grue depuis une plombe , je donne les t shirt ainsi qu'yves 38, pour honorer ma promesse faite à Mamine, à taratata , nous quittons:http://www.rue , pour rjoindre les 2 et roule ma poule !!!!

bon ,enfin, si c'est pas assez détaillé, z'avez qu'a demander à yves de compléter ! !

verseau a écrit:

hommedesbois a écrit:

je me fais tirer une photo, que vous verrez ....... plus tard !!!
bibi, François et Vincent .... vais peut être la mettre en avatar mais ça risque de faire pédant ! j'aime pas ça
bref on verra

LA PHOTO......... LA PHOTO............. LA PHOTO !

rien que pour nous rendre jaloux....

ça va viendre ! faut que j'aille modifier tout ce bazard de faq, etc heureusement j'ai eu le mode d'emploi

je vais vous offrir ces quelques moments .... inoubliables ! ! ! MAI Y'EN AURA D'AUTRES ! ! !

Génial, et palpitant, Hommedesbois !!! Quand je pense que pendant ce temps-là, on était en train de s'empiffrer bassement qui de tartare, qui d'os à moëlle, qui de magret ..........

Homme des Bois a bien raconté tout ce qui s'est passé, si ce n'est de grosses discussions animées lors du retour avant que mes 3 copilotes tombent dans le coma. Rien à dire de plus, par contre si vous voulez quelques photos en gros plan des VIP, vous pouvez aller sur le blog du candidat de la 7 ème de l'Isère où j'ai mis en ligne les photos. http://lacassagne.jdig.info/

Certes c'est un peu sombre mais je n'ai pas eu le courage de prendre mon reflex et j'avais pris le petit appareil photo qui ne prend pas de place.

Désolé pour la qualité mais c'est mieux que rien

A j'avais oublié, si vous voulez voir les photos en grande taille, il suffit de cliquer en bas des miniatures sur le nom de la photo et ca ouvre une nouvelle fenêtre.

Voili voilà

Merci à tous de nous avoir permis de partager ce moment!!



Je suis sûre que quelque part, on était tous ensembles...

licornenoire a écrit:

Merci à tous de nous avoir permis de partager ce moment!!



Je suis sûre que quelque part, on était tous ensembles...

Tu ne crois pas si bien dire, comme je l'écrivais au début de ce sujet, on n'a pas arrêté de parler de vous, d'imaginer vos réactions ... Vous ETIEZ avec nous !

La séparation est une illusion.

Proverbe bouddhiste.

suis trop fatigué, j'arrive pas à mettre ces de photos, malgrés les conseils reçus, je verrai demain je suis
tired ! !! I go to bed

hommedesbois a écrit:

suis trop fatigué, j'arrive pas à mettre ces de photos, malgrés les conseils reçus, je verrai demain je suis
tired ! !! I go to bed

Menfin Hommedesbois!!!!!!!!!!!

Tu es déjà une vedette médiatique, je crois que tu fais ton coquet, sur ce coup !

Pierre_78 a écrit:

La séparation est une illusion.

Proberbe bouddhiste.

Tiens ? Je me sens comme monsieur Jourdin qui faisait de la prose sans le savoir. Je suis bouddhiste, alors, aussi.

Et il n'y a pas que la séparation qui soit une illusion.

Je profite de ce filfilosophique pour vous demander si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est la réalité ? Parce que depuis que j'ai 5 ans je m'interroge dessus dans un silence étourdissant. Chaque fois que j'ai osé poser la question, on m'a regardé bizarrement sans répondre.
Même ma directrice de Département, récemment. C'est dire …

La réalité,elle est assez bien représentée dans Matrix.

C'est pa toi qui en parlait sur un autre fil?

licornenoire a écrit:

La réalité,elle est assez bien représentée dans Matrix.

C'est pa toi qui en parlait sur un autre fil?

Je sais plus si c'était moi mais ça aurait bien pu en effet …

Et si c'était l'envers des choses ?

Heureusement que t'es là, licorne, parce que tu vois, dès que je la pose, cette foutue question, tout le monde fait exprès de pas entendre.

A mon sens, la réalité est ce que chacun perçoit. Et comme la perception de chacun est différente globalement, eh bien la réalité réelle n'existe pas en soi. Chacun a la sienne. Enfin, ce que j'en dis......

Une question bien chiante que je me posais quand j'étais petite: "Pourquoi je suis moi?".

Pas trouvé la réponse .............

Sofi a écrit:

A mon sens, la réalité est ce que chacun perçoit. Et comme la perception de chacun est différente globalement, eh bien la réalité réelle n'existe pas en soi. Chacun a la sienne. Enfin, ce que j'en dis......

c'est un peu aussi ma perception de la réalité

comme disait ma mère : "chacun voit midi à sa porte"

Moi la question c'était pourquoi ? j'ai toujours pensé que la réponse au pourquoi entraînait le comment faire et pas l'inverse....c'est Bayouriste ça non ??? Quant au pourquoi la réponse existe , chacun doit chercher sur son propre chemin , la Vérité est unique ...mais il faut la trouver....

Demain a écrit:

Pierre_78 a écrit:

La séparation est une illusion.

Proberbe bouddhiste.

Tiens ? Je me sens comme monsieur Jourdin qui faisait de la prose sans le savoir. Je suis bouddhiste, alors, aussi.

Et il n'y a pas que la séparation qui soit une illusion.

Je profite de ce filfilosophique pour vous demander si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est la réalité ? Parce que depuis que j'ai 5 ans je m'interroge dessus dans un silence étourdissant. Chaque fois que j'ai osé poser la question, on m'a regardé bizarrement sans répondre.
Même ma directrice de Département, récemment. C'est dire …

J'appartiens à l'école phénoménologique. Voici ce que j'ai envie de répondre, pardon si c'est long, mais ça me passionne tout ça...
Si la phénoménologie accomplit une révolution philosophique, elle constitue aussi une évolution considérable en psychothérapie, naturellement en sophrologie, mais aussi dans toute relation d’aide, quelle qu’elle soit. La vision anthropocentrique qui prévaut dans les anciens systèmes philosophiques est battue en brèche par la pensée de Husserl. Sans lui, la sophro n'existerait pas. Au plan psychologique, il faut distinguer entre "avoir conscience" et "prendre conscience". Le phobique a conscience qu’il a peur des ascenseurs, mais il va, grâce à la thérapie, prendre conscience de sa peur. Tout se situe dans la relation, l’interaction entre le sujet et l’objet. La réalité se dévoile alors.


Voici la synthèse du projet husserlien, cette méthode consistant à « révéler l’essence de ce que l’on fait » :

Réduction philosophique, avec les trois opérations phénoménologiques de base :


- Revenir à la chose même (perception du phénomène)

- Suspendre le jugement, réaliser l’épokhè (qui est un arrêt, une suspension, une stabilité – d’où le mot époque : une époque désigne une période de l’histoire assez stable, comme si le temps s’y était arrêté).

- Mettre le phénomène entre parenthèses.



Tout d’abord, il s’agit de fuir les théories concernant les choses et de revenir aux choses elles-mêmes. Ce retour à la chose elle-même représente un effort de purification. On y trouve en outre un devoir de méfiance à l’égard du savoir scientifique, ce qui est intéressant à noter compte tenu que Husserl était lui-même un grand mathématicien. Mais n’a-t-il pas affirmé que la rationalité avait des lacunes, puisqu’elle ignore ses propres fondements ? Que se passe-t-il lorsque je raisonne, nous dit Husserl, quel processus essentiel est à l’œuvre ? Le philosophe distingue en effet trois essences – le physique, le psychisme, le spirituel – manière de donner à l’homme, une nouvelle fois, cette tridimension qui le poursuit tout au long de l’histoire. Revenons à la conscience. Animée par une volonté, une intention, elle devient conscience de. (cette intentionnalité se réalise à deux (ou en groupe), à l’aide du sophrologue, qui entremêle sa conscience à celle du ou des sophronisant(s)). Husserl dit que la conscience est tendue vers l’être (c’est l’intentionnalité). Un effort de lucidité est rendu possible par cette intentionnalité et c’est tout le mérite de la sophrologie que d’avoir, non pas vulgarisé, mais démocratisé autant que faire se peut une démarche aussi exigeante. Active et lucide, l’intentionnalité de l’alliance sophrologique dépasse le processus transférentiel passif qui est à l’œuvre dans la psychanalyse.

En second lieu, la suspension du jugement,ou épokhè, consiste à vider davantage encore sa poche mentale des idées toutes faites et des a priori qui nous encombrent d’ordinaire. Cette étape prolonge de façon presque fusionnelle la précédente. Déjà, les sceptiques grecs plaçaient sous ce vocable le refus d’affirmer ou de nier quoi que ce soit. Husserl se tourne en la matière vers le monde extérieur et vise à découvrir, selon sa propre expression, l’essence des objets du monde. Il s’agit de regarder le phénomène avec le regard d’un enfant, comme si c’était la première fois. Avec le regard d’un enfant, certes, mais… la conscience d’un adulte, et c’est ici que le monde phénoménologique s’éclaire d’une lumière passionnante, du point de vue de l’historicité de l’individu. Encore une fois, concepts, références et conclusions toutes faites sont à bannir.

En troisième position, la mise entre parenthèses conduit à questionner la relation sujet-objet.On parle de relation noético-noématique. ca fait peur ces mots-là, mais c'est plus simple qu'il n'y paraît. La sophrologie n’existerait pas sans elle.

En phénoménologie, noèse et noème sont deux termes dérivant du grec noein – penser La noèse désigne l’acte même de penser, la visée intentionnelle de la conscience. La noème est la représentation corrélative de cet acte, ce que l’on pense.



Noèse : le fait de penser – l’état psychique comme tel – la conscience en soi

Noétique : qui concerne la pensée



Noème : ce que l’on pense – la conscience de quelque chose

Noématique : qui concerne l’objet de la pensée



IL N’Y A PAS DE NOESE SANS NOEME



La relation noético-noématique brise la vieille dualité entre réalisme (le sujet capte les caractéritstiques de l’objet, qui est posé comme étant là indépendamment de la présence et de l’attitude du sujet) et idéalisme (le sujet se projette sur l’objet, ce dernier n’étant là que parce que le sujet est là aussi) et instaure le phénomène comme axe de la rencontre entre sujet et objet en vue de constituer, par le jeu de l’intentionnalité, une "région" de pure conscience.

D’un point de vue davantage psychologique, on a depuis longtemps observé que la sensation que l’on a devant l’objet s’accompagne en retour d’un phénomène de projection – en un mot, c’est que la sensation n’est pas pure. L’ensemble sensation/projection s’appelle la perception et c’est chez l’enfant qu’il faut chercher cette manière de perception incomplète, pure, non encombrée par la projection. L’enfant voit le monde comme si c’était la première fois, de façon phénoménologique. Vivre la sensation pure sans projection nécessite la mise entre parenthèses de l’interprétation : c’est tout le but du travail réductif de Husserl, repris par Caycedo avec une méthodologie spécifique – devenir adulte-enfant dans son projet existentiel.



Et là, me semble-t-il, on commence à saisir ce qu'est la réalité des choses...

Il faut pour cela un énorme travail de nettoyage et c'est assez génial d'avoir plaqué des techniques orientales (yoga...) sur un questionnement philosophique occidental pour aboutir à une thérapeutique applicable à des femmes enceintes ou à des joueurs de foot !!!



Oups, pas trop besoin d'aspirine ?

Pierre_78 a écrit:

Demain a écrit:

Pierre_78 a écrit:

La séparation est une illusion.

Proberbe bouddhiste.

Tiens ? Je me sens comme monsieur Jourdin qui faisait de la prose sans le savoir. Je suis bouddhiste, alors, aussi.

Et il n'y a pas que la séparation qui soit une illusion.

Je profite de ce filfilosophique pour vous demander si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est la réalité ? Parce que depuis que j'ai 5 ans je m'interroge dessus dans un silence étourdissant. Chaque fois que j'ai osé poser la question, on m'a regardé bizarrement sans répondre.
Même ma directrice de Département, récemment. C'est dire …

J'appartiens à l'école phénoménologique. Voici ce que j'ai envie de répondre, pardon si c'est long, mais ça me passionne tout ça...
Si la phénoménologie accomplit une révolution philosophique, elle constitue aussi une évolution considérable en psychothérapie, naturellement en sophrologie, mais aussi dans toute relation d’aide, quelle qu’elle soit. La vision anthropocentrique qui prévaut dans les anciens systèmes philosophiques est battue en brèche par la pensée de Husserl. Sans lui, la sophro n'existerait pas. Au plan psychologique, il faut distinguer entre "avoir conscience" et "prendre conscience". Le phobique a conscience qu’il a peur des ascenseurs, mais il va, grâce à la thérapie, prendre conscience de sa peur. Tout se situe dans la relation, l’interaction entre le sujet et l’objet. La réalité se dévoile alors.


Voici la synthèse du projet husserlien, cette méthode consistant à « révéler l’essence de ce que l’on fait » :

Réduction philosophique, avec les trois opérations phénoménologiques de base :


- Revenir à la chose même (perception du phénomène)

- Suspendre le jugement, réaliser l’épokhè (qui est un arrêt, une suspension, une stabilité – d’où le mot époque : une époque désigne une période de l’histoire assez stable, comme si le temps s’y était arrêté).

- Mettre le phénomène entre parenthèses.



Tout d’abord, il s’agit de fuir les théories concernant les choses et de revenir aux choses elles-mêmes. Ce retour à la chose elle-même représente un effort de purification. On y trouve en outre un devoir de méfiance à l’égard du savoir scientifique, ce qui est intéressant à noter compte tenu que Husserl était lui-même un grand mathématicien. Mais n’a-t-il pas affirmé que la rationalité avait des lacunes, puisqu’elle ignore ses propres fondements ? Que se passe-t-il lorsque je raisonne, nous dit Husserl, quel processus essentiel est à l’œuvre ? Le philosophe distingue en effet trois essences – le physique, le psychisme, le spirituel – manière de donner à l’homme, une nouvelle fois, cette tridimension qui le poursuit tout au long de l’histoire. Revenons à la conscience. Animée par une volonté, une intention, elle devient conscience de. (cette intentionnalité se réalise à deux (ou en groupe), à l’aide du sophrologue, qui entremêle sa conscience à celle du ou des sophronisant(s)). Husserl dit que la conscience est tendue vers l’être (c’est l’intentionnalité). Un effort de lucidité est rendu possible par cette intentionnalité et c’est tout le mérite de la sophrologie que d’avoir, non pas vulgarisé, mais démocratisé autant que faire se peut une démarche aussi exigeante. Active et lucide, l’intentionnalité de l’alliance sophrologique dépasse le processus transférentiel passif qui est à l’œuvre dans la psychanalyse.

En second lieu, la suspension du jugement,ou épokhè, consiste à vider davantage encore sa poche mentale des idées toutes faites et des a priori qui nous encombrent d’ordinaire. Cette étape prolonge de façon presque fusionnelle la précédente. Déjà, les sceptiques grecs plaçaient sous ce vocable le refus d’affirmer ou de nier quoi que ce soit. Husserl se tourne en la matière vers le monde extérieur et vise à découvrir, selon sa propre expression, l’essence des objets du monde. Il s’agit de regarder le phénomène avec le regard d’un enfant, comme si c’était la première fois. Avec le regard d’un enfant, certes, mais… la conscience d’un adulte, et c’est ici que le monde phénoménologique s’éclaire d’une lumière passionnante, du point de vue de l’historicité de l’individu. Encore une fois, concepts, références et conclusions toutes faites sont à bannir.

En troisième position, la mise entre parenthèses conduit à questionner la relation sujet-objet.On parle de relation noético-noématique. ca fait peur ces mots-là, mais c'est plus simple qu'il n'y paraît. La sophrologie n’existerait pas sans elle.

En phénoménologie, noèse et noème sont deux termes dérivant du grec noein – penser La noèse désigne l’acte même de penser, la visée intentionnelle de la conscience. La noème est la représentation corrélative de cet acte, ce que l’on pense.



Noèse : le fait de penser – l’état psychique comme tel – la conscience en soi

Noétique : qui concerne la pensée



Noème : ce que l’on pense – la conscience de quelque chose

Noématique : qui concerne l’objet de la pensée



IL N’Y A PAS DE NOESE SANS NOEME



La relation noético-noématique brise la vieille dualité entre réalisme (le sujet capte les caractéritstiques de l’objet, qui est posé comme étant là indépendamment de la présence et de l’attitude du sujet) et idéalisme (le sujet se projette sur l’objet, ce dernier n’étant là que parce que le sujet est là aussi) et instaure le phénomène comme axe de la rencontre entre sujet et objet en vue de constituer, par le jeu de l’intentionnalité, une "région" de pure conscience.

D’un point de vue davantage psychologique, on a depuis longtemps observé que la sensation que l’on a devant l’objet s’accompagne en retour d’un phénomène de projection – en un mot, c’est que la sensation n’est pas pure. L’ensemble sensation/projection s’appelle la perception et c’est chez l’enfant qu’il faut chercher cette manière de perception incomplète, pure, non encombrée par la projection. L’enfant voit le monde comme si c’était la première fois, de façon phénoménologique. Vivre la sensation pure sans projection nécessite la mise entre parenthèses de l’interprétation : c’est tout le but du travail réductif de Husserl, repris par Caycedo avec une méthodologie spécifique – devenir adulte-enfant dans son projet existentiel.



Et là, me semble-t-il, on commence à saisir ce qu'est la réalité des choses...

Il faut pour cela un énorme travail de nettoyage et c'est assez génial d'avoir plaqué des techniques orientales (yoga...) sur un questionnement philosophique occidental pour aboutir à une thérapeutique applicable à des femmes enceintes ou à des joueurs de foot !!!



Oups, pas trop besoin d'aspirine ?

Toi aussi tu as été contaminé par la phénoménologie ? Ma prof de philo, en khagne, était la (une des) maîtresse(s) de Merleau-Ponty ....T'as qu'à voir à peu près ! La précédente ( prof de philo) était sartrienne, et mon prof de philo de Terminale.. pascalien .

Ca relève du pari impossible...
Sartre est du mauvais côté selon moi car il développe l'idée du malheur vital (l'enfer machin chose). La sophro parie sur le bonheur vital. Caycedo m'a dit un jour : Heidegger et Sartre sont des spécialistes brillantissimes de l'angoisse et du malheur.