Vive la famille !

Et les aimer, ce n'est pas forcément leur donner tout, tout cuit, dans le bec, comme on le voit hélas trop souvent.

C'est quoi, "plus que de l'amour" ?

En quoi est-ce que tu trouves que c'est égoïste, Bibli, ce qu'on a dit ici ?

avoir des enfants pour moi c'est un acte réfléchit et d'amour qu'on prend à deux

j'ai mis " UN PEU " égoiste (de toute façon ceux qui en ont le sont aussi)

le fait de penser qu'on fait des enfants par rapport à l'évolution de la planète dans ces cas là faut plus manger non plus

Ne pas en avoir peut être aussi considéré comme un acte d'amour et un acte réfléchi que l'on prend à deux.

Je ne pense pas que l'on ne fasse pas d'enfant parce qu'on pense à la planète avant tout. Je peux me tromper, mais il me semble que cet argument est une façon de rationaliser un "choix" bien plus personnel et intime. C'est pour ça que je me demandais si raisonner logiquement était, sur ce sujet précis, une façon pertinente de raisonner.

Le coeur à ses raisons … L'instinct aussi, d'ailleurs. Qu'on peut, à l'occasion rebaptiser du nom d'amour (même si instinct et amour, c'est lié).

chacun doit voir selon son coeur sur cette question et croit moi j'en sais quelque chose

Et bien moi, je suis pour voir naître les enfants très handicapés (hors souffrance physique vraiment trop importante...) alors que je n'ai pas peur de la mort pour moi même. Le handicap physique avec quelques vis et des boulons, ça roule ! (il faut de la science et un regard normal des gens) De plus quelqu'un d' handicapé mental n'est pas différent de moi. Il m'apporte même des rires, des larmes, des questions et des réponses autant que les autres !
Avoir un enfant c'est un droit individuel, heu je veux dire individuel à deux . Vive les bébés !
Il est vrai que l'on est pas obligé de subventionner les naissances pour autant, bien sûr. Ca, ça dépend de la conjoncture.
Vive la vie !
A propos d'handicap mental : Savez-vous que statistiquement notre QI est vraiment ridicule face au premier que l'on croisera ?

C'est drôle, Virgule, toute ma vie je me suis sentie extrêmement proche des handicapés mentaux. Aujourd'hui encore et toujours. C'est comme s'ils comprenaient tout. C'est comme s'ils comprenaient à un autre niveau que les autres, et s'ils comprenaient l'essentiel. Moi, je suis bien avec eux, très bien, même, chaque fois. Et je les comprends immédiatement aussi, alors que ça ne me fait pas souvent ça avec les gens "normaux", parfois il me faut beaucoup plus de temps pour les comprendre seulement un peu.

Demain a écrit:

C'est drôle, Virgule, toute ma vie je me suis sentie extrêmement proche des handicapés mentaux.

CQFD

Sans AUCUN doute !

Demain a écrit:

Sans AUCUN doute !

C'est parce que les gens "normaux", ils bougent tout le temps.

C'est aussi pour ça que je préfère l'écrit pour communiquer.

L'handicap ne pose pas de problème majeur quand il est léger. Un débile mental profond, c'est d'une tristesse à tomber pour les parents qui se demandent ce que leur gosse va devenir après eux.

Une trisomie ou un gosse à roulette peuvent vivre et apporter leur richesse et leur différence.

Les familles d'accueil, les lieux de vie, les C.A.T., les hôpitaux de jour, les hôpitaux psychiatriques et autres centres ne donnent pas toujours assez de l'amour dont les handicapés mentaux ont besoin. En dehors de la relation avec leurs parents ou famille, les handicapés mentaux ne sont pas maîtres des liens affectifs d'amitié qu'ils ont avec d'autres ou que d'autres ont avec eux. C'est même interdit ou presque !
Les débiles, hors léthargie intellectuelle , peuvent être comme les autres : touchant, sensibles, drôles, chiants, ..., comme moi donc .
J'ai aussi vu des ''normaux'' bavarder avec des animaux mais y parrait qu'il y a pire : ''Mon chien, c’est quelqu’un...''

Heureusement que nous avons eu des parents- conscients ou non de ce qu'ils faisaient ! -, sinon nous ne serions pas ici pour en parler ! Merc i à eux !

fguillaume a écrit:

les handicapés mentaux ne sont pas maîtres des liens affectifs d'amitié qu'ils ont avec d'autres ou que d'autres ont avec eux. C'est même interdit ou presque !

Je ne comprends pas ta phrase. Ils ne sont pas maîtres de leur entourage, mais ils ont le droit d'aimer ou pas quelqu'un : c'est subjectif. En revanche, s'ils n'aiment pas, ils n'ont pas le droit d'être aggressifs avec celui qu'il n'aime pas, surtout si c'est un autre gamin à pb

À moins que tu ne veuilles dire qu'un éducateur ne peut montrer une préférence nette à l'un d'entre eux?

Musette # a écrit:

fguillaume a écrit:

les handicapés mentaux ne sont pas maîtres des liens affectifs d'amitié qu'ils ont avec d'autres ou que d'autres ont avec eux. C'est même interdit ou presque !

Je ne comprends pas ta phrase. Ils ne sont pas maîtres de leur entourage, mais ils ont le droit d'aimer ou pas quelqu'un : c'est subjectif. En revanche, s'ils n'aiment pas, ils n'ont pas le droit d'être aggressifs avec celui qu'il n'aime pas, surtout si c'est un autre gamin à pb

À moins que tu ne veuilles dire qu'un éducateur ne peut montrer une préférence nette à l'un d'entre eux?

Je veux parler des relations qu'ils ont avec les gens ''normaux'' ou non, éducateurs ou autres. Ils n'ont aucuns droits ou moyens de choisir quelqu'un (de normal ou non) comme ami. Il peut y avoir un centre qui déménage ou d'autres circonstances. Et si quelqu'un de ''normal'' éprouve de l'amitié pour un gamin, il y a suspition. Y a t-il une corvée à faire ? Y a t-il de l'argent dans la famille ? La gestion d'une telle amitié la rend alors nécéssairement administrative et diminuée. Il y a pourtant souvent des liens affectifs sincères qui se tissent autour des handicapés mentaux. Je ne sais pas si l'absurdie administrative qui passe par là est vraiment nécéssaire ... Je rejoins donc ce que tu disais, quand les parents ne sont plus là, ça ne peut qu'être triste... Oui l'amitié ça leur est presque interdit !

Un autre point de vue, le mien : un enfant, c'est une âme qui choisit de s'incarner avec tels parents et pas tels autres, qui accepte une épreuve, et qui vient porter un message pour aider ses géniteurs à comprendre quelque chose, à évoluer.

Je n'ai qu'un maître chaque jour avec moi : mon fils. Si je regarde les choses sous cet angle, le décryptage de ses comportements est hallucinant de sens et de vérité cachée.

'Jour tout l'monde !

Tu veux dire, Lapin, qu'en quelque sorte ce sont les enfants qui viennent à nous et pas nous qui les faisons venir ?
Et ceci quelles que soient les circonstances de leur conception ?

Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle mais voilà que ça donne à réfléchir...
Bon sang, Lapin, tu m'as encore donné un os à ronger : je vais tourner ça dans ma tête pendant un bon moment.
Par contre, c'est au niveau du "message" que je capte plus. Tu veux dire que les fripounets ont quelque chose à nous enseigner ou à nous faire comprendre ?
Ca non plus je l'avais pas effleuré et j'avoue que je vois pas...
'Scuse moi, Lapin, c'est la gélatine qui me sert de cerveau qui pose des limites à ma comprenette.
Esplike : ça m'intéresse en vrai.

vous savez que je vous aime ?

bon..
je parlais de la politique de natalité : avec la surpopulation mondiale, je pense que les gouvernements ne doivent plus inciter les naissances.
surtout que, souvent, c'est soi-disant pour payer les retraites... il y a assez de monde pour assurer la relève... il y en a même trop.

ce monde n'est pas un monde de vieux, Musette, il est au contraire, plein de jeunes qui ne demandent qu'à vivre et vivre bien.

comme l'écologie, la politique de natalité doit être mondiale.

Lapin : je suis absolument certaine que les bébés sont là pour nous apporter quelque chose, qu'ils ont les réponses à beaucoup de questions, tant qu'ils sont encore en relation avec.... ce que on ne peut plus concevoir, nous, adultes.

et pourquoi vous ne m'avez pas lapidée avec du chocolat ?
je suis immensément déçue.

Oui, miha, mais le problème de surpopulation ce n'est pas chez nous ni même en Amérique ou en Afrique (la mortalité est encore forte là bas), mais en Asie. L'Europe se dépeuple. Et comme les Chinois, les Pakistanais ou les Indiens ne vont pas payer nos retraites...

Je suis d'accord qu'il ne faut pas pousser aux familles nombreuses style 4-5 enfants, mais le problème c'est que les enfants, même 2 ou trois, ça 'coûte' cher et que de nombreuses familles ne s'en sortent pas ou à très grande peine. C'est une question éminément sociale. Mais bien plus que ça: culturelle (au sens le plus large) aussi.

Pour rester dynamique, économiquement, culturellement, politiquement; l'Europe - comme toute société d'ailleurs - a besoin de jeunes générations.

FB : ''j’aime les familles nombreuses''

ici

Il est impossible de réagir à tous les thèmes que vous avez abordé sur ce fil!!
Mais s'agissant de Miha, je trouve que c'est comme si tu avais voulu répondre à la question: comment créer les conditions pour qu'un couple retrouve sincèrement le désir d'avoir un enfant?
Là, je suis d'accord avec toi, il faut virer tous les avantages que la vie sociale y a associée: qu'ils cherchent, en eux, le sens et la portée de cet acte.
Parce que comme dit Dem, il n'y en a pas beaucoup qui ont conscience de ce que celà représente.
Après, gérer sa propre peur de l'avenir en la projetant sur un enfant, c'est encore autre chose...

Et évidemment, pour clore ce sujet en beauté, le Lapin a ouvert les portes de l'esprit!! Je pense comme lui, et je l'ai vécu, que ce sont plus souvent les enfants qui vous rattrappent que nous qui les désirons... Qui sommes nous pour prétendre maîtriser une âme qui a envie de vivre?
Et pour Siwash, qui sommes nous pour penser que les enfants n'ont rien à nous apprendre? Cette boutade coquine est très affectueuse, je pense que tu le comprend. Mais il est vrai qu'il n'y a pas longtemps que nous nous permettons d'être enseignés par eux; les générations précedentes n'avaient pas ce niveau de conscience, mais tout est possible, tu vois!!

Bref, un feu d'artifice de sujets, et ce n'est pas fini!!

Bisous à tous

miha a écrit:

vous savez que je vous aime ?

bon..
je parlais de la politique de natalité : avec la surpopulation mondiale, je pense que les gouvernements ne doivent plus inciter les naissances.
surtout que, souvent, c'est soi-disant pour payer les retraites... il y a assez de monde pour assurer la relève... il y en a même trop.

ce monde n'est pas un monde de vieux, Musette, il est au contraire, plein de jeunes qui ne demandent qu'à vivre et vivre bien.

comme l'écologie, la politique de natalité doit être mondiale.

Lapin : je suis absolument certaine que les bébés sont là pour nous apporter quelque chose, qu'ils ont les réponses à beaucoup de questions, tant qu'ils sont encore en relation avec.... ce que on ne peut plus concevoir, nous, adultes.

et pourquoi vous ne m'avez pas lapidée avec du chocolat ?
je suis immensément déçue.

Bon sang Miha ! mais bien sûr qu'on sait que tu nous aimes !
Sinon, ça fait belle lurette qu'on t'aurait lapidée ! mais pas avec du chocolat parce qu'on a tout bouffé...
Tiens : lapidée à coups de nains de jardins !

Pis tu sais quoi ? ben nous aussi on t'aime !

Histoire : Un beau jour de l'hiver 2000, j'apprends de ma chérie qu'il y a eu un "accident"...
Un accident ? diable...
Bref : bébé est en route : que faire ?
Pour moi, ça sonnait comme... un cadeau du ciel (tant pis pour celles ou ceux qui sont trop "terre à terre" )
Mais la réalité est là et bien là : comment gérer ça, vu que l'affaire du couple était un brin compliquée (pas sur la question de l'amour mais sur d'autres) ?
Question posée : on le garde ou pas ?
Cette seule question me pose problème. Est ce que moi, j'ai le droit de décider de la vie d'un enfant ?
Echographie : Le médecin nous montre son petit bras, son petit pied, sa petite tête. Mon Dieu qu'il est joli !
Fin d'examen : Le médecin nous dit "il est parfaitement viable. Rien qui cloche mais vous êtes encore dans les délais pour avorter. Voulez-vous le garder ou pas ?".
Ca m'a fait l'effet d'un coup de massue.
Ma première réaction a été de me demander si Dieu n'était pas ce médecin qui avait, semble t'il, le pouvoir de vie ou de mort et que ce pouvoir était était suspendu à une réponse de 3 lettres.
Bien sûr, je n'en ai rien laissé transparaître.
Ma deuxième réaction fut de me demander si moi, simple mortel, je pouvais détenir la réponse à cette question.
Je ne sais pas ce que ma chérie a pensé à ce moment là. Ou plutot : ses pensées lui appartenaient.
Mais nous n'avons rien répondu du tout à la question.
Et nous avons fait. Nous avons laissé la nature faire son oeuvre.
Et bien que séparés notre fripounet nous comble de bonheur.

Alors oui : l'enfant peut s'imposer et naître, pourvu que personne ne se prenne pour Dieu.

Maintenant si les fripouilloux ont quelque chose à nous apprendre, j'aimerais savoir "voir". Parce que je ne m'étais jamais posé la question avant que ce ce satané Lapin l'évoque subtilement
Allez : je vais ronger mon os

Siwash a écrit:

Histoire : Un beau jour de l'hiver 2000, j'apprends de ma chérie qu'il y a eu un "accident"...
Un accident ? diable...
Bref : bébé est en route : que faire ?
Pour moi, ça sonnait comme... un cadeau du ciel (tant pis pour celles ou ceux qui sont trop "terre à terre" )
Mais la réalité est là et bien là : comment gérer ça, vu que l'affaire du couple était un brin compliquée (pas sur la question de l'amour mais sur d'autres) ?
Question posée : on le garde ou pas ?
Cette seule question me pose problème. Est ce que moi, j'ai le droit de décider de la vie d'un enfant ?
Echographie : Le médecin nous montre son petit bras, son petit pied, sa petite tête. Mon Dieu qu'il est joli !
Fin d'examen : Le médecin nous dit "il est parfaitement viable. Rien qui cloche mais vous êtes encore dans les délais pour avorter. Voulez-vous le garder ou pas ?".
Ca m'a fait l'effet d'un coup de massue.
Ma première réaction a été de me demander si Dieu n'était pas ce médecin qui avait, semble t'il, le pouvoir de vie ou de mort et que ce pouvoir était était suspendu à une réponse de 3 lettres.
Bien sûr, je n'en ai rien laissé transparaître.
Ma deuxième réaction fut de me demander si moi, simple mortel, je pouvais détenir la réponse à cette question.
Je ne sais pas ce que ma chérie a pensé à ce moment là. Ou plutot : ses pensées lui appartenaient.
Mais nous n'avons rien répondu du tout à la question.
Et nous avons fait. Nous avons laissé la nature faire son oeuvre.
Et bien que séparés notre fripounet nous comble de bonheur.

Alors oui : l'enfant peut s'imposer et naître, pourvu que personne ne se prenne pour Dieu.