" o my captain, nous sommes debout sur la table et nous n'en redescendrons pas !" *
Le bateau ivre
Mille sabords, mon Capitaine, les pirates enragés, à bâbord, comme à tribord, ne vous ont pas raté. Le bateau n'avait pas encore embarqué qu'ils criaient "à l'abordage" tandis que retentissaient les sirènes d'alarmes désignant à la vindicte populaire son épave :
En réalité, c'était un pauvre radeau que la Méduse Chabot, usant d'un tour machiavélique sorti tout droit du "Huis Clos" de Sartre, avait métamorphosé en Nef des Fous.
Ah y fallait y pas fallait pas s'énerver, qu'ils disent .... ! Ah y fallait pas y fallait pas soulever le clapet qui fermait la lunette noire du rouge, houlà , pouah, c'est que ça sentait mauvais ! C'était pire encore que le désodorisant "senteur marine" ! :
Vraiment ? Ils en ont de bonnes, ces journaleux criards qui vous ont pris pour cible et vous ont cloué, habillé (pour l'hiver), au poteau de la TV couleurs !
Z'ont rien compris à votre coup de sang de bon père de famille excédé par les coups tordus d'un vieil ado vicieux, z'étaient bien trop occupés à grimper aux rideaux du politically correct et à vite gagner leurs barges pour mieux buzzer le naufrage, aux cris de "Les femmes et les enfants après" !
Parmi tous ces opérateurs radio, qui pianotaient des SOS par delà les mers à l'autre bout de l'hexagone, en mail et en morse, pour attirer les voyeurs de catastrophes navales, pas un ne vous a tendu la main, mon Capitaine, pas un ! Et pourtant vous vous battez, contre vents et marées, pour défendre leur liberté de diffuser sans téléguidage, la vérité.
La vérité, c'est qu'on avait saboté votre bateau, mon capitaine, et le premier sabotage, ça a été de dire et redire que vous êtes "Seul". Si bien que vous avez fini par le croire. Vous avez brillé comme un sémaphore, ils ont eu peur que vous leur fassiez trop d'ombre, alors ils ont trouvé un autre moyen de sabotage : une sonde qui donnait des informations contradictoires et vous faisait errer entre le cap de bonne espérance et le rocher de Scylla... Ils ont essayé de vous noyer dans l'Oceano Nox, O combien de marins, mon Capitaine ?
Combien ? Mais pas moins de 65.000, mon capitaine, et qui ne sont pas rats à quitter le navire, sous prétexte que poussé à bout par un petit diable vicieux, vous lui avez envoyé une taloche bien méritée ! Ce n'était pas le bon moment, mais au moins, maintenant c'est fait !
Malgré la mauvaise déferlante médiatique qui a suivi votre geste, nous sommes là, MoDem, et fiers de l'être, MoDem , et fiers de vous !
Vous n'êtes pas perdu corps et biens, comme ils disent ! Nous sommes nombreux , et nous sommes vos témoins !
Même quand vous êtes absent de la scène, nous, vos fidèles militants, nous voyons toujours, en pensée, votre chemise blanche flotter sur fond orange, à Villepinte, à St Raphaël ou à la Mutualité tandis que vous nous expliquez comment voir la politique autrement.
Ils vous disent mort, mais nous, on a retrouvé la chemise du Capitaine !
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* allusion à un texte envoyé sur l'ancien forum "e-soutiens-bayrou" à la veille des élections municipales.
Sujet: On a retrouvé la chemise de my Captain ! 
Sam 6 Juin 2009 - 12:12
auchatquipeche 
