Les JO en Chine

vous avez vu ce que disent les journaux chinois sur notre pays !

c'est bientôt de notre faute

cara a écrit:

Le "site officiel". Selon la formule consacrée, on ne sait trop s'il faut en rire ou en pleurer !
[url=http://torchrelay.beijing2008.cn/fr/journey/paris/news/n214297358.shtml

http://torchrelay.beijing2008.cn/fr/journey/paris/news/n214297358.shtml[/quote[/url]]

Alors ca c de la propagande,je trouve ca infecte,la il utilise une personne handicapé a leur propagande pour toucher le coeur des gens...

A gerber.

cara a écrit:

Le "site officiel". Selon la formule consacrée, on ne sait trop s'il faut en rire ou en pleurer !
http://torchrelay.beijing2008.cn/fr/journey/paris/news/n214297358.shtml

Humainement, plutôt en sourire avec bienveillance, Cara... pour la jeune escrimeuse qui croît sûrement aux valeurs qu'elle porte avec son sport et n'est sans doute pour rien dans cette mascarade.
Naturellement, l'usage qui en fait est lamentable.

n'oublions pas que cette histoire de la flamme olympique est sponsorisée par 3 sociétés

b2b est dans le système

ou se trouve le sport et l'idée de Pierre de Coubertin sur le sujet ?

cara a écrit:

Le "site officiel". Selon la formule consacrée, on ne sait trop s'il faut en rire ou en pleurer !
http://torchrelay.beijing2008.cn/fr/journey/paris/news/n214297358.shtml

Du moment qu'elle a la bravitude

pastel a écrit:

Ben tu sais les flics ils ont leurs consignes, il faut pas s'en prendre à eux en 1er lieu.

Oui, ils avaient probablement des consignes (confisquer les drapeaux tibetains et "RSF", carte blanche pour empecher les manifestants d'approcher la flamme, etc...).
Certains les ont appliqués avec zele, d'autres avec un esprit débonnaires, et d'autres encore n'ont rien appliqués du tout.
Un résumé de la nature humaine, quoi.

On retiendra les "bavures", mais ca aurait pu etre pire en fait.
D'ailleurs elle est pas passée cette flamme, malgre le plus gros concentré de cars de CRS que j'ai jamais vu de ma vie!

oui c'est là le plus important , ( ou pas ....) cette flamme malgré toute la ceinture sécuritaire n'a pu arrivé a bon port par le moyen initillement prévu .........
Donc une vive volonté de la part de bcp de manifestants d'empecher le bon court , mais aussi certainement une presence policiere pour aussi la forme et pas completement le fond ! ....

Car une sécurité de chef d'etat ( comme les medias l'on dit ) aurait me semble t'il donné plus de rigueur et je ne pense pas qu'il y aurait eu autant de déboire ! ....( quoique ...une limousine passe assez vite ..un joggeur ( ) un peu moins

democ-soc a écrit:

pastel a écrit:

Ben tu sais les flics ils ont leurs consignes, il faut pas s'en prendre à eux en 1er lieu.

Oui, ils avaient probablement des consignes (confisquer les drapeaux tibetains et "RSF", carte blanche pour empecher les manifestants d'approcher la flamme, etc...).
Certains les ont appliqués avec zele, d'autres avec un esprit débonnaires, et d'autres encore n'ont rien appliqués du tout.
Un résumé de la nature humaine, quoi.

On retiendra les "bavures", mais ca aurait pu etre pire en fait.
D'ailleurs elle est pas passée cette flamme, malgre le plus gros concentré de cars de CRS que j'ai jamais vu de ma vie!

Consignes ou pas, madame la Ministre de l'Intérier a démenti (devant les journalistes Presse +TV) qu'il y ait eu des consignes pour que les forces de Police françaises "arrachent" les drapeaux tibétains aux mains des spectateurs pacifiques le long du passage de la flamme.
Bien sûr, soyons rassurés, La Ministre va envoyer la Police des Polices pour savoir qui a fait quoi.
J'ai vu des images..... cette violence gratuite n'est pas à la gloire de notre Police !

JP a écrit:

Tu m'avais habitué à mieux Demain.....

JP !

Ça c'est de l'argument !

Et bien sûr que je l'ai lu en entier le billet de Mélenchon. Quelques remarques pas fausses dans un océan d'affirmations que j'ai déjà entendues partout …

T'vois, JP, moi "le fardeau de l'homme blanc" … j'en ai ma claque. J'y crois pas une seule seconde. C'est contre-productif, inopérant, historiquement indéfendable et passablement inintéressant en guise d'analyse, en plus.


En outre, C'est en vain que d'eux tous, le sang m'a fait descendre …

J'espère que t'as rien contre Vigny, ce produit de l'affreuse culture occidentale ?

verseau a écrit:

Consignes ou pas, madame la Ministre de l'Intérier a démenti (devant les journalistes Presse +TV) qu'il y ait eu des consignes pour que les forces de Police françaises "arrachent" les drapeaux tibétains aux mains des spectateurs pacifiques le long du passage de la flamme.
Bien sûr, soyons rassurés, La Ministre va envoyer la Police des Polices pour savoir qui a fait quoi.
J'ai vu des images..... cette violence gratuite n'est pas à la gloire de notre Police !

Mme la ministre se paie notre tete: elle est recrutée pour ca.
Quant aux violences, mon propos n'est certainement pas de les nier, mais juste de dire que si les 3000 flics et CRS avaient eu le meme manque de scrupule que les "stars de la castagne" que tu as vu à la télé, JAMAIS "on" aurait arreté cette fichue flamme!
J'ai été fouillé par certains CRS en quittant le trocadéro, quand d'autres CRS nous regardaient plutot avec sympathie... Enfin, c'est mon ressenti, du moins.
Bref, je n'en veux pas aux flics de base, mais plutot à leurs chefs!

En contrepoint de cet intéressant échange, j'exhume de mes archives d'écrivain raté un fragment d'un recueil sur la musique que j'avais écrit il y a une douzaine d'années. Un éclairage pour souligner peut-être quelques ombres...



Il est plus utile de comprendre la musique d'un peuple que de connaître sa littérature. Les Africains, qui savent vivre au présent, n'ont d'autre ambition que de fêter la vie malgré l'âpreté du quotidien. Partout ou presque dans le monde, les communautés noires ont choisi le bonheur instantané, non la prévoyance. Même leur attente du salut éternel a des manières de jouissance immédiate. Ce n'est pas un hasard si la domination des rythmes noirs dans la consommation musicale de l'Occident s'est opérée sur des ruines idéologiques. Les Européens ont eu besoin de l'Afrique pour se soulager du poids de l'Histoire.Après avoir maintes fois brûlé la Bible - leur Bible -, il ont rencontré la transe, l'exsudation trépignante de deux mille ans de culpabilité. Pas de remède plus souverain contre la mémoire que le martèlement d'un tam-tam ou, faute de mieux, les spasmes fascisants d'une boîte à rythmes.

Refuser de trembler pour demain, c'est accepter de tressaillir dans son corps. Les Africains sont les sculpteurs-minute de l'éternité-paillettes. Ici, ce ne sont qu'épigones pâlichons et rockers clonesques transformés, par la fée informatique, en thuriféraires de la surdité. Les imbéciles, les mondialistes de la vue courte et du tympan rétif n'ont rien compris. Ce sont les pires racistes, les voleurs de valeurs au profit des valeurs de l'éternel voleur (comment ne pas souligner la bévue de Gustav Leonhardt, qui rapproche les musiques afro-modernes de l'esthétique du dix-huitième siècle et affirme que si l'univers rock a rallié tant de suffrages, c'est grâce à des harmonies héritées de l'âge baroque - Aurait-il oublié le rythme et les timbres ?).

Ah, l'Afrique, la noire et rayonnante Afrique, celle de Conrad, de Céline, de Leiris, d'Olivier Rolin ! Voyage au bout du rythme... Ceux que la faim tenaille et que le sida dévore dansent avec la même énergie que les bourgeois baobab. Dans les déhanchements des corps, point d'amertume, de mauvaise conscience, de doute, de sacrifice au temps lointain. Le monde s'écroule, reste la danse. Sur le continent noir, la chaleur du ciel exhausse les voix et les paumes qui frappent la chair jouissante des grands tambours. Des cris s'élèvent vers les étoiles. Telle est la musique des hommes debout, des êtres blessés, affaiblis, humiliés, mais jamais en repos devant l'inexplicable, une musique que les compositeurs du vingt-et-unième siècle mêlent déjà à celle des hommes assis, ceux qui se recueillent, ferment les yeux, se taisent devant l’indicible ou éprouvent de la honte.

J’en connais qui ont sauvé leur peau en la tendant sur une caisse de résonance. Le temps ne déborde plus, ils évitent le pathos métaphysique des travées obscures et des philosophies du crépuscule. Syncope contre psychotrope, les voici debout, le corps trémolisé, maquillé de larmes comme un sorcier déchu qui chercherait son masque dans une cité hostile. L’effondrement nerveux est à leur vie ce que la décadence, le colonialisme et les crimes contre l'humanité ont été pour l'Occident. Ils recherchent dans l'hypnose des contretemps ce que des millions de jeunes trouvent dans la fusion de leurs pulsions érotiques et des vacarmes tueurs de mémoire. Oublier Bach et Mort à Venise : il n'est pas dans la tradition nègre de se mourir d'amour.

Le tintamarre est une dictature, mais il préserve parfois du pire.

Francomtoise a écrit:

Quel bel exemple tu nous donnes là !!!!!



TIBET : Enquête sur une photo manipulée

http://socio13.wordpress.com/2008/04/02/tibet-enquete-sur-une-photo-manipulee-par-michel-collon/

Tout va donc bien au Tibet en 2008...

Demain a écrit:

JP a écrit:

Tu m'avais habitué à mieux Demain.....

T'vois, JP, moi "le fardeau de l'homme blanc"

J'abordai la question sous le rapport Nord Sud basé sur des faits (colonialisme autrefois...néo-colonialisme du type "françafrique" + politique néo-libérales imposées par le FMI et la banque mondiale présenté comme chantage au problème de résolution de la dette concoctée en grande partie par les anciens colons et/où par les dictateurs corrompus soutenus par nos gouvernements parce qu'ils nous laissaient le champs libre à l'exploitation des matières premières ...Evidemment quand je me fais traité de "Babtoo" ça ne me fait pas plaisir...mais j'essaie de comprendre...et je le fais de la même manière avec le père de mon meilleur ami qui suite à différents contextes survenus dans sa vie en ai venu à militer pour Bruno Mégret

Deja actuellement les photos satelites peuvent etre prises de n'importe quel angle,de meme tout les taxis du tibet n'ont pas chnager de couleur( il y a eu des ruptures de stock de peinture entre janvier 2004 et Juin 2004.)

ET oui....et ca on oubli de le dire !

Remarque marginale : serait-il possible d'apprendre à mettre des liens qui ne doublent pas les largeurs des pages et obligent ensuite à naviguer de gauche à droite pour lire les posts suivants ?

Ca vient d'un reglage de ton ecran ca .... si je comprends bien ton probleme lol

Non, ce n'est pas un réglage d'écran, ce sont les suites de caractères sans espaces !
La preuve :

A oui ok

Fait gaf trop de "x" c la censure assurée.

Bon, moi, je suis correct : je vais l'effacer !

Bien d'accord avec Post !

Désolé, je remets mon texte. Pas par vanité, mais avec le format de la page précédente, c'était illisible :


Il est plus utile de comprendre la musique d'un peuple que de connaître sa littérature. Les Africains, qui savent vivre au présent, n'ont d'autre ambition que de fêter la vie malgré l'âpreté du quotidien. Partout ou presque dans le monde, les communautés noires ont choisi le bonheur instantané, non la prévoyance. Même leur attente du salut éternel a des manières de jouissance immédiate. Ce n'est pas un hasard si la domination des rythmes noirs dans la consommation musicale de l'Occident s'est opérée sur des ruines idéologiques. Les Européens ont eu besoin de l'Afrique pour se soulager du poids de l'Histoire. Après avoir maintes fois brûlé la Bible - leur Bible -, il ont rencontré la transe, l'exsudation trépignante de deux mille ans de culpabilité. Pas de remède plus souverain contre la mémoire que le martèlement d'un tam-tam ou, faute de mieux, les spasmes fascisants d'une boîte à rythmes.

Refuser de trembler pour demain, c'est accepter de tressaillir dans son corps. Les Africains sont les sculpteurs-minute de l'éternité-paillettes. Ici, ce ne sont qu'épigones pâlichons et rockers clonesques transformés, par la fée informatique, en thuriféraires de la surdité. Les imbéciles, les mondialistes de la vue courte et du tympan rétif n'ont rien compris. Ce sont les pires racistes, les voleurs de valeurs au profit des valeurs de l'éternel voleur (comment ne pas souligner la bévue de Gustav Leonhardt, qui rapproche les musiques afro-modernes de l'esthétique du dix-huitième siècle et affirme que si l'univers rock a rallié tant de suffrages, c'est grâce à des harmonies héritées de l'âge baroque - Aurait-il oublié le rythme et les timbres ?).

Ah, l'Afrique, la noire et rayonnante Afrique, celle de Conrad, de Céline, de Leiris, d'Olivier Rolin ! Voyage au bout du rythme... Ceux que la faim tenaille et que le sida dévore dansent avec la même énergie que les bourgeois baobab. Dans les déhanchements des corps, point d'amertume, de mauvaise conscience, de doute, de sacrifice au temps lointain. Le monde s'écroule, reste la danse. Sur le continent noir, la chaleur du ciel exhausse les voix et les paumes qui frappent la chair jouissante des grands tambours. Des cris s'élèvent vers les étoiles. Telle est la musique des hommes debout, des êtres blessés, affaiblis, humiliés, mais jamais en repos devant l'inexplicable, une musique que les compositeurs du vingt-et-unième siècle mêlent déjà à celle des hommes assis, ceux qui se recueillent, ferment les yeux, se taisent devant l’indicible ou éprouvent de la honte.

J’en connais qui ont sauvé leur peau en la tendant sur une caisse de résonance. Le temps ne déborde plus, ils évitent le pathos métaphysique des travées obscures et des philosophies du crépuscule. Syncope contre psychotrope, les voici debout, le corps trémolisé, maquillé de larmes comme un sorcier déchu qui chercherait son masque dans une cité hostile. L’effondrement nerveux est à leur vie ce que la décadence, le colonialisme et les crimes contre l'humanité ont été pour l'Occident. Ils recherchent dans l'hypnose des contretemps ce que des millions de jeunes trouvent dans la fusion de leurs pulsions érotiques et des vacarmes tueurs de mémoire. Oublier Bach et Mort à Venise : il n'est pas dans la tradition nègre de se mourir d'amour.

Le tintamarre est une dictature, mais il préserve parfois du pire.

Donc, JP, l'exploitation des matières premières tibétaines par la Chine, ça ne te défrise pas plus que ça ?

Et dire que toute cette polémique relève d'un problème de bonne et de mauvaise conscience au départ...

Citation :

j’ai interrogé un ami connaissant le Tibet. Il dit que cette photo ne peut avoir été prise ce 14 mars, sous un soleil printanier, car le printemps n’est arrivé que le 21 mars cette année au Tibet.

Ah bon?

Soit.

Difficile de connaître la vérité dans un pays (je parle bien de la Chine) qui ne garantit pas la liberté d'expression... Porte ouverte à toutes les manip', en effet.

Ca ne change rien sur le fond de ce qui a été dit précédemment.